Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises utilisent des systèmes de gestion intégré pour minimiser la répétition des données qui peut bloquer les solutions métiers et réduire les performances opérationnelles. Elles rationalisent les procédures quotidiennes en classifiant les informations extraites de tous les processus dans une seule solution centralisée. Mais, qu’est-ce qu’un système de gestion intégré ? Quels sont ses différents types ? Comment réaliser une intégration réussie du système ?
Système de gestion intégré : définition
Un système de gestion intégré (SGI) est une solution centralisée qui a pour rôle de recueillir et regrouper tous les systèmes d’une entreprise tout en respectant les normes de l’organisation internationale de normalisation (les certifications ISO en matière de santé, d’environnement ou de sécurité).
De nos jours, la plupart des entreprises mettent en place des solutions de gestion intégrées. Une fois la solution introduite, toutes les normes ISO sont combinées et traitées dans leur intégralité dans l’objectif de s’assurer que le système répond aux besoins de l’entreprise. En consolidant ces processus, une entreprise peut éliminer les processus inutiles, optimiser l’efficacité de la gestion des données, mieux utiliser les systèmes existants, rationaliser les audits internes, offrir de meilleurs services IT et améliorer la communication interne et externe.
Les principaux types de systèmes de gestion intégrés
Il existe une variété de types de solutions de gestion intégrées pour éviter la répétition des données et optimiser le rendement de l’entreprise. On vous en cite quelques-uns dans les lignes suivantes. Il vous suffit de choisir la solution adaptée aux besoins de votre entreprise.
1. Système de gestion de la qualité (SGQ)
Un système de gestion de la qualité est un ensemble de conditions, de procédures et de politiques nécessaires pour gérer les opérations commerciales. Ces dernières doivent répondre aux exigences en matière de développement, de production et de service à la clientèle, telles que :
- ISO 9001 QMS
- IATF 16949 automotive
- ISO 13485 dispositifs médicaux
2. Système de gestion de la salubrité des aliments (SGSF)
Les systèmes de gestion de la salubrité des aliments permettent de s’assurer que les entreprises respectent toutes les lignes directrices indispensables en matière de l’industrie alimentaire. L’objectif est d’offrir les meilleurs produits pour leurs clients. Voici des exemples de normes ISO et d’autres règlements dans le cadre de la SFMS :
- FSSC 22000 Certification de sécurité alimentaire
- ISO 22000
- SQF
3. Système de gestion de la sécurité (SGS)
Également connu sous le nom de SGSST, le système de gestion de la sécurité permet d’améliorer le rendement d’une entreprise et renforcer la sécurité de ses données. Voici un exemple de réglementation ISO respectée par ce système SGS : ISO 45001 systèmes de gestion de la sécurité au travail.
4. Système de gestion de l’environnement (SGE)
Les systèmes de gestion de l’environnement sont utilisés pour respecter les environnements des entreprises. Ils doivent respecter les normes ISO, telles que ISO 14001 EMS.
Conseils pour une intégration réussie du système de gestion intégrée
L’élaboration des plans pour les projets d’intégration des systèmes de gestion peut aider les entreprises à mieux comprendre le fonctionnement et les avantages de la mise en place de cette solution.
En effet, les entreprises peuvent optimiser leur solution en respectant toutes les normes en matière de sécurité. En effet, les systèmes de gestion intégrés peuvent faire face aux répercussions en cas d’attaques de cybersécurité. Les entreprises peuvent proposer des logiciels et des applications mobiles pour permettre aux utilisateurs d’accéder aux données depuis leurs smartphones ou leurs tablettes.
Par ailleurs, il existe plusieurs méthodes d’intégration de système de gestion sur le marché. Il suffit juste que l’entreprise sache laquelle convient le mieux à ses besoins. En effet, il existe deux types d’outils d’intégration : l’intégration basée sur les processus et la synchronisation des données.
Dans le but d’améliorer l’efficacité opérationnelle de manière continuelle, la direction de l’entreprise doit réaliser des inspections régulières de la maintenance et la qualité de ses systèmes intégrés. En effet, des problèmes techniques, tels que la défaillance de fonctions et la répercussion de données, peuvent limiter les performances de la société.L’intégration de systèmes de gestion est généralement coûteuse et nécessite des ressources considérables. Toutefois, les entreprises doivent considérer cet investissement comme un investissement à long terme. En effet, l’intégration des SGI leur permet d’automatiser le partage des données et d’économiser les coûts de maintenance et de main-d’œuvre.